Retour

Quatre vingt jours loin de Paris, le temps de faire le tour du monde. Jules Verne n'aurait jamais prévu mes quelques aventures  susceptibles d'arriver à une femme... Il avait d'autres talents je confirme.
Tout le monde s'est dit un jour ou l'autre "ça n'arrive qu'à moi".. comme si chacun était unique, comme si chacun souffrait ou jouissait plus et  plus encore que son voisin...  Ma vie est une grosse farce !

Heureusement, tout n'a pas été négatif... J'ai vécu des heures merveilleuses entre une princesse de contes de fées, Cruella Denfer et les cent un dalmatiens (vu en DVD pratiquement chaque jour), et  la jungle par son fameux livre n'a plus aucun secret pour moi... Grâce soit rendue à tout ce petit monde...

Pour illuminer mon retour, je trouvais ce courriel :

"ma Dame,
je crois que je ne voulais pas voir que c'était fini.. je ne voulais pas
accepter que Vous partiez, que je ne sentirais plus Vos mains sur moi, Votre
voix dans mon oreille, Vos yeux dans les miens .. je ne sais toujours pas
pourquoi j'avais ce besoin parfois de me 'facher' avec Vous .. comme si rompre
ne servait qu'à me prouver encore plus mon indéfectible et définitive dépendance
à Vous ..
Alors bien sur que Vous avez la clé.. sourire .. qui d'autre pourrait l'avoir ?
Dans les yeux de qui d'autre pourrais je me noyer, tandis que vétue de mes bas
et escarpins, assise sur un god face Vous, Vos mains caressent mes tétons ?
Dans quelle oreille pourrais je encore murmurer "oui,je suis Votre chienne,
Votre pute , Votre jouet" ...
Vous m'avez faite, Vous avez créé bitch .. et bitch est à Vous..

Je me souviens qu'un jour Vous m'aviez dit 'nous ne serons jamais amies, notre
relation n'est pas celle-ci" ... Aujourd'hui, je suis tellement heureuse que
nous parlions, tellement rassurée de Vous savoir là, meme si c'est loin ..

bitch  * bonbon rose fondant pour Vous"

Sans commenter ce message, parce que trop personnel,  du bonbon rose dans lequel  se glissent redoutablement parfois quelques grains de poivre, je dois dire qu'après avoir parcouru ce matin certains weblogs, l'écriture d'une femme soumise et bien plus facile que celle d'une Domina... question d'orgueil de la seconde ? Je me suis souvent assise dessus...  Orgueil, vanité/baudruche...  ça manque de panache !

Illustration : Danser sur un volcan d'Alfredo Lopez

Comments

[Patrice]

"Nous ne serons jamais ami(e)s,
notre relation n'est pas celle-ci" ...

Ce sens de la formule !
J'abonde et je vous aime...

Patrice, moi de même

PS : et de VOUS ami, aussi

[Dame]

... il parait que le sommeil avant minuit est recommandé, et bénéfique pour la peau.. Avant de me glisser sous la couette...

- Chère Shilane, je vous promets que le premier(e) qui me jette une pierre (je demande de ne pas viser la tête), je vous l'envoie !

- Al.. fidèle lecteur entre les fidèles, vous n'avez toujours pas rencontré la Dominatrice de vos rêves ? je me suis penchée sur votre blog ce matin, j'en étais désolée.. Merci pour vos mots de soumis, ils ont encore plus de valeur.

- Chère Elle, vous me rappelez en évoquant miel et épices, les gâteaux de fin du ramadan qu'on m'offrait dimanche dernier.. Je suis heureuse de vous inspirer cette pensée. La blogosphère tourne très bien, j'ai pu le constater.. :-)

- Chère So, vous aussi êtes une amoureuse des mots, j'espère qu'à l'avenir vous nous en ferez profiter longtemps... longtemps...

[So]

Plaisir, chère Dame, de vous savoir de retour...
Plaisir, et merci de ce partage des émotions et de l'intime.

Baisers pour vous.

[Elle]

sourire...j'exagère,... mais bien sûr que j'exagère ; il n'était pas dépeuplé le monde sauvage du net où fleurissent les vastes prairies bloguiennes, seulement il y manquait un parfum miel et épices qui flanque le sourire de bon matin, il y manquait la franche claquée tendre du jour... bref un manque quoi... et vous savez très bien ce que je veux dire puisque "votre bitch" vous en a offert une parfaite texture dans son merveilleux courriel.
Heureuse de vous savoir revenue

[alsoumparis]

Je ne me différencierai pas des autres, je suis très heureux de vous retrouver après ce long périple.

Les mots de Bitch sont très beaux, ils montrent de bien belle manière la force des sentiments, le mal de l'absence de l'autre et le paradoxe qu'il y a dans le fait de se fâcher avec vous pour se sentir aimé, pour se sentir exister à vos yeux, un peu comme un enfant pourrait casser son propre jouet pour attirer l'attention.

Cruels moments où l'on risque de perdre définitivement ce qui nous est le plus cher alors qu'au contraire on voudrait le sentir beaucoup plus proche et ce, en permanence.

Vraiment très heureux de vous lire de nouveau ;-)