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Dame jeux
12 octobre 2007

Sang rire !

prise_de_sang

Jeanne de Berg que j'admire pour ses ouvrages "l'Image" et "Cérémonie de femmes", écrits par son talentueux mari Alain Robbe-Grillet, accorde une interview au journaliste Gilles Strassart dans un gros livre érotico/intello "SEXES" (voir l'édition sur google celui qui sait tout). Mais avant :

Visite Médicale dans les Donjons :

- Palper les rourougnettes

- Attacher bien serrée la zigounette

- Mammographie indispensable

- Lavement (2 pour plus de sécurité)

- Controle de la prostate, plugs de différentes tailles

- Toucher rectal... insister, on ne sait jamais.

- Vérifier rythme cardiaque

Et si tout se présente bien, le soumis/patient/impatient est prêt à se faire taillader les veines ou subir une prise de sang

Je soupçonne certains petits douillets de connaître le "truc".... qu'on lit un peu partout dans leur recherche d'une Dominatrice "vénalité exclue".  Mais j'en reviens à l'interview de Jeanne de Berg. Celle-ci prétend que LA Dominatrice professionnelle se livre à une pratique bien courante... Elle vide le soumis de son sang, comme d'autres s'amusent à lui vider les couilles... Bon sang, mais c'est bien sur ! je trouvais certains soumis bien palots, la mine triste et les joues blèmes... enfin, pour ceux qui fréquentent les donjons...  Mon amie Françoise m'aurait donc caché qu'elle était la riche héritière d'une banque de sang ? Renseignements pris, elle semble offusquée... L'annexe du don du sang, jamais dans son Donjon !

Femmes vampires s'il en est, il existait au Japon des spectacles tels ceux décrits dans l'article, mais tous les rôles étaient tenus par des acteurs... Et aux US dans les années 90, quelques femmes lesbiennes simulaient le vampirisme en se faisant tailler les dents, sans être véritablement Dominatrices.

O+  ou  A-  tel serait le mot de passe dans les conversations téléphoniques avant le rendez-vous ? Foutre alors... et la banque du sperme, c'est pour quand ?

PS. Je suis vraiment désolée, le fichier interview J.de Berg,  scanné par le Gentil membre du cyber café où je me trouve, ne passe pas.. Dés mon retour, je répare ce facheux problème.

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Commentaires
D
J'ai avisé Madame des derniers échanges entre Maîtresse Françoise et Madame Aurora,. Je serai bref, pardonnez-moi, je dois faire griller les toasts de Madame et lui servir le petit déjeuner... Madame ayant passé sa soirée au Ritz, il est normal qu'elle s'attarde un peu au lit...<br /> Ensuite elle ira chez JP Gaultier pour les derniers essayages... Elle ne pourra pas répondre avant 19 heures, sauf si elle s'attarde au Montaigne Market.<br /> De ce fait, Madame me charge de dire à Vénérée Maîtresse Françoise et Madame Aurora, que le débat est clos. Tout autre commentaire sera supprimé. Madame vous remercie d'en tenir compte.<br /> Mes hommages.<br /> Albert.
F
Chère Aurora,<br /> Contrairement à vous, je ne suis pas une historienne. Je ne cours pas la bibliothèque de France pour prouver quoique ce soit. <br /> Les péripéties du livre avant Mitterrand et la totale liberté que Mitterrand accordait désormais à ARG permettaient à ce dernier de relancer « L’image » <br /> Et c’est cela qui importe et non les aventures de « l’Image » avant Mitterrand. C’est cette reconnaissance de Mitterrand qui a permis a ARG de reprendre confiance et donc de sur médiatiser ses bouquins par l’intermédiaire de son épouse.<br /> <br /> Pardonnez-moi chère Aurora, mais je me sens plus idole qu’idolâtre, c’est sûrement pour cela que nous divergeons.<br /> J’avais aussi lu ces livres et la première fois que j’ai dîné chez Claudia (paix à son âme) en présence de JdB. Que j’ai suivi leur conversation, j’ai alors compris la supercherie. Le rideau était bel et bien tombé, si je me souviens bien j’étais une petite débutante, c’était en 1988.<br /> Mais je vais vous abandonner car voyez-vous, moi aussi je travaille. J’ai toujours été ambivalente : travail – sexualités plurielles.<br /> Ceux qui me connaissent le savent très bien<br /> Sans rancune.
A
Maîtresse Françoise,<br /> <br /> Mais non, il ne circulait pas sous le manteau… Sourire…Ça se voit que vous ne connaissez pas mes parents ! Jamais ils ne m’auraient laissée -alors que j’étais ado- ramener quelque chose comme ça à la maison.<br /> C’était en 79 et j’ai tout lu d’un coup (Histoire d’O, l’Image …Thérèse d’Avila et Belle du Seigneur) pour un exposé sur « Jusqu’où peut-on aller par passion ? » à la demande de mon prof de philo.<br /> <br /> Pour mémoire donc, « L’image » a été censuré dès sa sortie aux Editions Minuit en 1956, puis a été republié en 1963 toujours chez Minuit mais aussi la même année en partenariat chez Tchou Paris dans sa collection « Cercle du Livre Précieux » pour une édition de prestige illustrée par Hans Bellmer. <br /> Puis, à la grande surprise de Jérome Lindon, il a encore soudainement été « frappé » en 1968 (quelques semaines avant les événements !!!) d’une obligation de mention « pour lecteurs avertis » sur sa couverture.<br /> C’est celle-ci qui « ornait » ensuite ses premières éditions en poche chez « J’ai lu » et ce fut seulement cette « marque d’infamie » qui fut ôtée dans les années Mitterrand…
F
Ma chère Aurora.<br /> Ne m'en veuillez pas. Je ne me considère pas comme une littéraire encore moins comme une intellectuelle. Je me classe plutôt, comme vous le faites pour vous dans le milieu populaire.<br /> Je fréquente des intellectuels qui me passionnent. Car, en matière de culture, je suis une éponge avide de nouvelles connaissances. Et j’adore fréquenter ceux qui m’enrichissent intellectuellement. Quant à la censure de "l’Image", je ne suis pas étonnée que vous l’ayez lu bien avant 1981. Chacun sait que les livres censurés se passent sous le manteau.<br /> Très cordialement, <br /> Françoise briseuse de rêves.
D
Ne vous fachez pas Aurora, dans les commentaires chacun(e) a le droit de dire ce qui lui tient à coeur, sauf insultes bien entendu...<br /> <br /> Je ne peux que vous faire un copier/coller de ce que je répondais à Françoise (visionnaire) quand elle prévoyait qu'on allait "me tomber dessus"<br /> <br /> "Ma chère Françoise, qui voulez-vous qui me tombe dessus ? (rires). Je n'ai rien à prouver à personne, même pas à moi.. Il ne s'agit pas de courage, pas de provocation non plus.. Quand j'ai lu cette interview , j'ai réagi.. c'est tout. Jamais auparavant je n'avais parlé de cette dame."
Dame jeux
  • "Les "bleues" me font sainte, et mes ennemis Carabosse, mais tous s'accordent à me vouloir une quand en vrai, je fus plusieurs. J'ai porté bien des noms en ce monde, et revêtu bien des visages. Je suis une multitude" (Mme de Maintenon)
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