Carte postale.
Ici, tout parait aseptisé.. C'est ma première impression dés mon arrivée..
La deuxième impression, c'est que chaque passant a son petit homme vert fluo qui le suit comme son ombre... Voilà qui réduit le chomage. C'est à dire qu'aucun mégot, aucun papier gras, aucune crotte de chien ne traine sur les trottoirs de la ville.. Hop.. le petit homme chargé de la propreté a vu le mégot avant que vous n'allumiez votre cigarette.. Ca devient vite encombrant de se sentir surveillé... Mais il y a pire ! Pour sa sécurité, le passant a sa voiture de flics personnelle, qui le suit pas à pas.. Dans chaque voiture ils sont trois.. Bon, j'exagère un peu.. le troisième, celui qui se trouve à l'arrière du véhicule, il a l'oeil rivé sur le plan de la ville.. Dés fois qu'il devrait me lâcher parce que je ne commets aucune infraction (visible), pour se précipiter vers un cycliste qui fait le fou, cheveux au vent, sans casque...
Justement, en évoquant les vélos.. C'est fou, fou, fou.. comme Afflelou, le nombre de gens qui utilise ce moyen de locomotion.. J'en suis restée baba.. On m'a dit "le vélo ça ne se perd pas".. Demain je m'y remets, histoire de semer en route, ceux qui me suivent de trop près... Ce n'est pas parce que je suis parano, que je ne suis pas suivie, n'est-ce pas ?
Les filles sont toutes minces, très minces.. Voilà qui met plutôt mal à l'aise une pauvre parisienne égarée.... Ah oui.. très tôt le matin et jusqu'au soir, je me serais cru à la sortie de Cris et Chuchotements. Ici, (ou peut-être est-ce le quartier qui veut ça), les filles s'habillent en cuir caoutchouc, et vinyl.. Attention, des filles bon chic, bon genre ! Elles portent toutes des chaussures caoutchouc.. Je pense qu'elles sont fétichistes.. Escarpins caoutchouc, bottes caoutchouc, ballerines caoutchouc.. Je ne me suis pas laissée tenter, moi je ne suis fétichiste que des minerves.. J'ai craqué pour un adorable sac vinyl à petits pois.. C'est tout. Sinon, hier j'allais écouter de la musique dans un pub.. vraiment sympa.. On est même autorisé à fumer, c'est dire l'accueil et le confort !
Bon et bien, je quitte le cyber café, je retourne en surface ( je suis encore dans une cave), et je vais retrouver tous les japonais et les chinois, croisés depuis mon arrivée (sic! je vais devoir me renseigner... même à Paris ça ne m'était jamais arrivé d'en voir autant)