Carte postale
Elle est là... au bout du monde
J’aime punir ma chienne pour des fautes qu’elle n’a pas commises
- ma Dame, vous êtes de mauvaise foi..
Je ne nie jamais ma mauvaise foi à l’évocation d’un lavement qui dure de longues heures.. La préparation est comme une entrée en religion.. même si je porte des gants, je me lave les mains avec grande précaution, plusieurs fois… Parfois je mets du temps à enfiler mes gants.. comme pour mieux la laisser dans l’attente, lui procurer cette angoisse qu’elle appelle « ma boule à l’estomac », et une dernière fois la possibilité de vider sa vessie.
Elle est là, allongée sur le lit, aveuglée par un bandeau, les membres écartelés, liés par des chaînes..
Je la détache. L’administration du lavement se fait sans un mot.. enfin, de ma part surtout.. Ma chienne est douillette.. j’entends des « oh », des « ah ».. mais je n’en tiens pas compte.. C’est juste pour le plaisir de me taquiner..
Quand tout est terminé, j’aime lui causer des frayeurs.. lui faire croire que deux litres ce n’est pas suffisant.. je remplis une autre poche. Je m’approche, m’amuse avec la canule au bord de son petit trou.. Elle a déjà des coliques. Entre nous, il me semble qu’elle est une grande comédienne.. Je retire son bandeau des yeux, je veux voir son regard
L’attente va durer longtemps.. longtemps.. je caresse son ventre.
Elle me supplie, elle utilise tous les stratagèmes.. Elle se fait douce « s’il vous plait ma Dame »
Elle rage « j’ai mal !»
- demande-le moi plus gentiment
- je ne tiens plus ma Dame, j’ai mal
Son visage se transforme, les yeux révulsés, elle me mitraille du regard.. sa bouche se tord sous les coliques.. je lui masse le ventre, lui susurre des mots doux à l’oreille..
Quand je comprends je suis devenue impuissante.. autre chose se prépare..
Mais ceci est bien trop intime pour vous livrer en entier la cérémonie du lavement..
Aujourd’hui ma chienne me manque.. Elle est loin, très loin de moi.. Allez savoir pourquoi il me vient à l’idée des images érotico/sadiques de son corps, sous la douce torture d’une pratique dans laquelle elle me livre tout d’elle, jusqu’aux fruits de ses entrailles..
C’était une carte postale pour toi qui me lit..