Sauvons le couple (suite et fin)

Si vous avez raté les deux premiers épisodes, vous reporter à cette adresse.

Pour tous ceux qui ne connaissent pas le monde Sado/Masochiste, cette petite « récréation » n’est qu’une parodie, une moquerie.. En aucun cas il ne saurait être question de personnes ayant existées (quoi que…), ou toujours en vie après de telles épreuves..

Nos amis Gladys et Charles-Edouard se sentent à  présent  complètement intégrés à cet univers étrange depuis que parés de leurs plus beaux  cuir et latex, ils se sont présentés un soir, entraînés par un autre couple (rencontré sur un chat) dans un club à la mode..

Ils ont osé ??

Gladys étrennait sa cravache Hermès, et son soumis un harnais dernier cri, collier de chien clouté assorti.. Charles Edouard avec la bénédiction de sa Maîtresse se laissait attacher sans broncher par leur amie,  Gladys faisait du genre au bar, installée sur un haut tabouret...

Tout n’est pas si simple.

Gladys un peu émoustillée par l’ambiance et le whisky/coca, se laissait caresser ses jambes gainées de soie (putain comme c’est beau cette expression !) par une horde de soumis orphelins. Elle riait aux éclats, surprise qu’un homme lèche la semelle de ses escarpins dernier cri..  De loin, son époux  bâillonné devenait rouge écrevisse de jalousie.. Il  savait, pour l’avoir lu,  que la Maîtresse a tous les droits, même celui de faire l’amour devant lui.. 

Il ne comprenait pas comment  ces hommes soumis  allaient et venaient dans le plus simple appareil.. Il découvrait qu’il n’était pas du tout masochiste, il expérimentait le bâillon, il allait mourir étouffé, personne ne s’occupait de lui…

Ah ! c’est donc ça l’humiliation ?

Attaché à la croix,   il laissait tomber sa tête sur son épaule gauche.. On l’avait crucifié !  Dans la brume il entendait sa femme rire.. rire..  Monde cruel !

Grâce à Dieu, un divin Marquis, habitué à ce genre de comportement chez ses esclaves  jalouses, lui retirait le bâillon avant la minute fatale..

-         Qu’on me détache ! qu’on me détache ! QU’ON ME DETACHE !

Cette nuit là, furieux et dominateur,  bestial,  dans leur modeste hôtel particulier de l’Avenue Mozart, Charles Edouard offrait à  son épouse son premier orgasme..

Plus jamais ça, c'est lui le Maître !

Deux samedi par mois,  Charles fouette Gladys.  Si lui ne sait pas pourquoi..  Elle non plus..

Ou plutôt.. deux  samedi par mois c’est enfin le plaisir  assuré..